La télévision 3D
La TV 3D désigne une technologie qui permet
d’afficher sur sa TV des émissions, retransmissions sportives, films et
reportages en 3 dimensions. Il s’agit d’un effet stéréoscopique donnant
l’illusion aux spectateurs d’une dimension de profondeur en plus des
deux dimensions actuellement disponibles : la hauteur et la largeur.
Une TV 3D affiche un contenu en 3D en montrant deux images
distinctes de la même scène simultanément, l’une pour l’œil droit du
spectateur et l’autre pour l’œil gauche. Ces deux images sont filmées
par deux caméras distinctes de 6 cm, c’est-à-dire l’espace moyen
existant entre nos deux yeux. Les deux images apparaissent alors en
plein écran, entremêlées. Les objets, formes personnes présentent donc
une légère asymétrie à l’œil nu, mais grâce aux lunettes 3D qui cachent
tour à tour les yeux du spectateur, ces derniers ne voient qu’une image
en dimensions.
Si nous avons tous déjà eu une expérience en 3D
avec les fameuses lunettes rouges et bleues, peut-être nous
rappelons-nous que la qualité d’image n’était pas au rendez-vous. Grâce
aux lunettes dites actives (obturant tour à tour l’œil gauche et l’œil
droit), la résolution est doublée, car chaque œil voit une image pleine,
le rendu couleur est également beaucoup plus..
Les
technologies sont quasiment les mêmes et le rendu aussi bon. La seule
différence est la taille de l’écran, plus petite sur une TV 3D qu’au
cinéma. De ce fait, certains constructeurs recommandent de se rapprocher
un peu de l’écran pour profiter au mieux de l’effet.
Chaque
spectateur devra porter des lunettes 3D pour profiter du spectacle,
sinon ils verront l’image déformée et ce sera très inconfortable.
Aujourd’hui, les technologies ne permettent pas de regarder une TV 3D
sans lunettes, mais la recherche en ce sens avance à grands pas et cela
sera possible d’ici 10 à 15 ans.
Le spectateur a besoin d’un
nouveau téléviseur car les définitions actuelles ne peuvent être
améliorées pour afficher de la 3D. La lenteur de réaction LCD, la
puissance du traitement les nouvelles exigences phosphores et
l’incapacité à accepter le signal d’entrée (120 Hz) en sont les
principales raisons